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mardi 8 octobre 2013

Qui je suis ? Pourquoi m'engager davantage ?



Je suis né le 17 mars 1967, fils aîné d'une famille de 4 enfants, j'ai très vite été "responsable" vis à vis de mes frères et soeurs et conscient de l'assistance à porter à ma mère, compte tenu de l'absence de mon père, liée à ses déplacements professionnels.
 
J'en ai acquis un goût pour les responsabilités et un intérêt pour autrui qui n'a fait que croître avec le temps.

Enfance et adolescence heureuses, dans un village de l'Oise, j'étais le meneur d'une bande de copains.
 
Très sportif, j'ai été retenu par un célèbre club de cyclisme, le CSM Persan (Luis Ocana en a fait partie !) dans lequel je me suis engagé à fond, comme dans tout ce que je fais, et j'y ai appris certes le goût de la victoire, mais aussi celui de la défaite (en cyclisme, seul le premier est honoré !) et l'esprit d'équipe !

J'y ai appris qu'il fallait parfois se sacrifier pour aider un copain à gagner, et que c'était ça l'esprit d'équipe ! accepter alors que l'on est bon, de finir parmi les derniers parce que l'on s'était totalement épuisé pour faire gagner l'équipe ! et puis un autre jour, ce sont les copains qui t'aident à gagner ! résultat : beaucoup de victoires ! nous n'étions pas forcément plus forts que les autres équipes, mais nous étions soudés, dévoués pour faire gagner l'équipe, et une équipe de 5 ou 6 coureurs soudés est toujours plus forte que 50 coureurs individualistes qui ne visent que leur victoire personnelle.
 
Ces années de compétition m'ont donné le goût de l'engagement, du dépassement de soi pour atteindre un but, et un esprit d'équipe et de meneur.
 
Malheureusement, lors de sélections importantes pour ma "carrière" de cycliste amateur, j'ai subi un très grave accident qui m'a rendu tétraplégique ! j'avais 16 ans et demi.
 
Un autre combat s'est engagé, celui de la vie, un pronostic vital étant engagé.

Je tairais ce long combat éprouvant et douloureux, mais je dirais qu'il a renforcé mon caractère de battant, ma détermination à aller de l'avant et ma force mentale.
 
J'ai repris le lycée, réussi mon bac, et me suis engagé dans des études supérieures d'expert comptable, dans une faculté parisienne peu accessible aux personnes à mobilité réduite.
 
Ma volonté d'engagement m'a conduit à lutter contre cette situation, et avec le soutien de camarades d'université, l'association "Fac pour tous" a été créée, et j'en suis devenu le président.
 
C'est aussi à cette époque (1990) que j'ai rencontré deux fois Michel Gillibert, alors secrétaire d'état chargé des Handicapés et des Accidentés de la vie, dans le cadre d'un projet d'utilité publique (taxis aménagés PMR).

Mon handicap et mon manque de mobilité rendant mon insertion professionnelle plus difficile, je me suis engagé dans d'autres études supérieures, différentes mais complémentaires, puisque je suis :

  • diplômé Bac +5 Sciences Po Aix en Provence
  • diplômé Bac +5 Sup de Co Marseille-Provence
  • diplômé Bac +5 Faculté de droit Montpellier
  • diplômé Bac +5 Faculté de sciences économiques Paris
 
Mais cela n'est pas une fin en soi, ce long cursus n'avait pas pour but d'étoffer un curriculum vitae, il avait pour but de me permettre, par les compétences acquises, ma polyvalence et mes capacités, d'accéder à une fonction d'encadrement ou de dirigeant, qui me permette de m'exprimer pleinement, d'être utile et constructif.
 
Ce parcours m'a amené à travailler dans différents domaines, dont la communication politique et la mise en place de grands projets (Ordina 13) au sein du Conseil général des Bouches du Rhône.
J'ai par ailleurs occupé des fonctions de conseil, gestion et administration, au sein d'une grande banque (Crédit Agricole), d'une société multinationale (IBM) et de PME.
De plus, en dehors des matières juridiques utilisées dans le cadre de ma profession de notaire stagiaire, j'ai beaucoup travaillé sur la fiscalité et l'urbanisme.

Montpellier, je l'ai d'abord connue par l'œuvre de Robert Merle, qui consacre un volume complet de "Fortunes de France" aux études de son héros, Pierre de Siorac, venu y étudier la médecine.
Pour un passionné d'histoire, cette capitale "huguenote", au passé riche et si présent, aux rues et placettes si typiques de l'Ecusson, ne pouvait que me séduire.
Sa situation géographique privilégiée dans l'arc méditerranéen, la diversité et la qualité des enseignements proposés, sa richesse culturelle, l'accessibilité aux PMR de nombreux quartiers, comme celle des services publics et commerces m'ont conquis !
De Montpelliérain d'adoption, je suis devenu Montpelliérain de cœur !

 
Cette volonté d'entreprendre et d'être utile n'avait pas dans mon esprit la forme d'un engagement citoyen, jusqu'à ce que, souhaitant être utile à ma ville, à mon quartier, je décide de m'engager au sein du comité de quartier Richter+.

Cet engagement a eu lieu en 2010, date à laquelle je suis devenu très officiellement "responsable évènementiel", avant d'être plébiscité pour prendre la présidence du comité de quartier, place que j'occupe toujours aujourd'hui, alors même que ma volonté d'entreprendre n'est plus seulement citoyenne, mais est aussi devenue politique.
 
L'engagement politique nécessite une vraie force, il s'agit d'un véritable sacerdoce si l'on décide de s'y impliquer avec un réel désir d'oeuvrer pour sa collectivité.

L'expérience acquise durant ces trois années, les échanges, les rencontres et travaux réguliers avec les riverains, les différents services administratifs (municipaux, départementaux, agglo) et les élus m'ont fait prendre conscience peu à peu que j'appréciais ce travail (pourtant lourd, fastidieux et ingrat), que le "courant" passait bien avec mes interlocuteurs, que mon dynamisme et mon enthousiasme étaient peut être le moteur d'une équipe de bénévoles qui adhèrent et s'investissent dans nos évènements, que mon investissement quotidien sur le terrain, avec l'appui des "fidèles" du bureau portait ses fruits, et que mes idées suscitaient de l'entrain.

Par ailleurs, si l'on parle de "représentativité", 10% de la population française est atteinte d'un handicap et il y a moins de 0,1% de personnes handicapées qui occupent un poste d'élu !

Alors oui, après mûre réflexion et expérience acquise, souhaitant intégrer une équipe dynamique, motivée, entreprenante et porteuse d'un vrai projet pour Montpellier et ses habitants, j'ai rejoins Anne Brissaud et l'équipe "Montpellier au centre" sur la liste d'union UMP-UDI-Modem-société civile menée par Jacques Domergue.

Merci pour vos soutiens !


4 commentaires:

Unknown a dit…

Le lien entre l’expérience d’un combat pour la vie, à des connaissances tel, fait une vraie force !
Cela permet d’avoir les armes pour faire avancer notre ville et d’y être au plus proche des citoyens.

Laurent S a dit…

on a besoin de gens comme vous pour faire avancer les choses, de gens de terrain, compétents et qui ne se payent pas de mots ! vous savez gérer les problèmes d'un quartier, vous avez une proximité avec ses habitants, votre analyse des besoins est pertinente, nous soutenons votre engagement à l'échelle de la ville !

fatpapy a dit…

Merci pour ce blog, qui remue la pulpe du fond;
Compétence, opiniâtreté, endurance
etc mais avant tout COURAGEUX
Virons la marionnette MOURE, qui n'est qu'un faire valoir de ""personnalités" au "dessus"..qui n'attendent que des retombées et des retours sur investissement .....

UN retraité d'IBM

fatpapy a dit…

Merci pour ce blog, qui remue la pulpe du fond;
Compétence, opiniâtreté, endurance
etc mais avant tout COURAGEUX
Virons la marionnette MOURE, qui n'est qu'un faire valoir de ""personnalités" au "dessus"..qui n'attendent que des retombées et des retours sur investissement .....

UN retraité d'IBM